Les origines du Mée-sur-Seine sont très anciennes. Dès la préhistoire, puis à l’époque gallo-romaine, des communautés se sont installées dans ce lieu propice qui offrait un cours d’eau, des forêts giboyeuses, et des terres cultivables. Non seulement, elles demeureront sur le site, mais elles vont, au fil des siècles, renforcer leur présence. C’est dire l’intérêt présenté par un lieu particulièrement attractif, aux portes de l’ancienne capitale du royaume.
Outre l’agriculture, la viticulture, l’élevage, notre commune a connu une certaine prospérité industrielle avec, essentiellement, les fours à chaux au XVIIème siècle (une cinquantaine!). On peut aisément localiser les lieux où était préparé ce matériau indispensable à la construction, notamment, des châteaux (Versailles…): outre la rue des fours à chaux, un bar-restaurant porte le nom de « Bar des fours à chaux » en bord de Seine et possède deux fours parfaitement conservés.
Les rives du fleuve, propices au transport par voie d’eau, contribuèrent au développement d’autres industries: tuilerie (XVIème siècle), faïencerie (XVIIème siècle), atelier pharmaceutique (XIXème siècle), fabrique de perles d’imitation (première moitié du XXème siècle).
Très petite commune (140 habitants en 1700, 650 en 1900, 1400 en 1960), Le Mée-sur-Seine va devenir une ville à partir de 1965 (10.000 habitants en 1975, près de 21.000 aujourd’hui) avec la réalisation des trois quartiers importants: la Croix-Blanche, Plein-Ciel et les Courtilleraies.